Les jeunes de Wallonie et Bruxelles sont le plus affectés sur le marché du travail à cause du COVID-19. Dans ces régions, le chômage des moins de 25 ans a bondi très nettement dans un an avec +10% en Wallonie et + 17% à Bruxelles par rapport à juillet 2019.
Alors qu’en Région bruxelloise le chômage n’a globalement pas encore augmenté – il est tout à fait stable depuis l’an dernier (-0,1%), chez les moins de 25 ans il augmente de 16,8%, précisément.
Pour la catégorie “en stage d’attente” il y a une forte augmentation, dans un an, presque 30% de plus en Wallonie, et presque 50% de plus à Bruxelles.
Les jeunes vont particulièrement souffrir lors de cette crise. Parce qu’ils vont plus facilement perdre leur emploi – ils travaillent plus souvent dans des secteurs exposés comme l’Horeca, et ils ont plus souvent des contrats à durée indéterminée – des contrats plus faciles à interrompre que des contrats à durée indéterminée. Et en plus, le marché du travail étant mauvais pour le moment, les jeunes vont avoir plus de mal ou encore plus de mal qu’avant à trouver un job , a déclaré l’économiste Philippe Defeyt.
Pour le moment c’est très clair, ce sont les jeunes qui prennent le gros coup de bâton de la crise . Mais il faut bien avoir conscience que le plus gros de la crise va seulement se manifester dans les prochaines semaines. Nous ne sommes qu’au début de la crise.
Un certain nombre de personnes, probablement plus âgées et qui sont pour l’instant en chômage temporaire, pourraient encore perdre leur emploi . Il est clair que la situation des jeunes ne risque pas de s’améliorer dans les mois qui viennent. Elle pourrait même empirer un peu.