Le gouvernement wallon a retenu, pour la protection des riverains des aéroports wallons face aux nuisances sonores, une option dont l’impact budgétaire est estimé entre 30,2 et 43 millions d’euros.
L’un des objectifs de cette 5e révision triennale des Plans d’Exposition au Bruit (PEB) était d’adapter leurs limites à l’évolution prévisible des activités aéroportuaires et de la composition des flottes à dix ans, tout en tenant compte d’un changement de logiciel qui, plus précis, élargit les territoires pris en compte.
Il sera ainsi proposé que les propriétaires d’habitations situées hors zones initiales et nouvellement intégrés dans les courbes rectifiées soient bénéficiaires des mesures d’accompagnement (octroi de primes, mesures d’insonorisation, voire acquisition des biens).
A ce jour, plus de 400 millions d’euros ont été investis par la Wallonie en faveur des riverains dans le cadre de ces mesures, selon un communiqué du ministre en charge des aéroports, Jean-Luc Crucke.
D’autres options écartées auraient nécessité de revoir les perspectives de développement des aéroports.
Par ailleurs, un groupe de travail technique est déjà chargé d’évaluer des pistes pour diminuer les nuisances sonores (exemple : amélioration des procédures de vol). D’autres mesures s’y ajoutent désormais, comme la possibilité pour les communes wallonnes situées en dehors des Plans de Développement à Long Terme (PDLT) de solliciter la SOWAER pour bénéficier des mesures sonores, ou encore l’élargissement du Comité d’accompagnement aux communes wallonnes survolées à moins de 5000 pieds qui souhaiteraient l’intégrer.